Estàtua del déu Imhotep. Bronze. Dinastía XXVI (664-525 a.C.).

Écriture hiéroglyphique

L’écriture hiéroglyphique (ou medu netjer, « paroles divines ») était considérée comme un don des dieux, une invention de Thot, dieu de la sagesse. Les signes hiéroglyphiques et leurs simplifications en écriture cursive (hiératique et démotique) furent largement utilisés par les anciens Égyptiens pour la rédaction d’innombrables documents écrits, qui constituent une source essentielle pour la connaissance de la civilisation pharaonique. Ainsi, sont conservés des registres administratifs détaillés qui précisent des quantités de produits de toute nature ; des récits mythologiques écrits sur des papyrus, ou bien sur les parois de tombes ou de temples ; des textes de caractère privé, littéraire ou scientifique ; des décrets royaux, etc.

Grâce au travail érudit entrepris par le savant français J. F. Champollion qui, en 1822, publia ses premiers résultats relatifs au déchiffrement de l’écriture hiéroglyphique, il a été possible de retrouver une part importante de l’Égypte ancienne, après de nombreux siècles d’ignorance et d’oubli.

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